El
amable lector ya sabe que hace unas semanas (concretamente el 30 de agosto de 2018) recuperamos del mar, varado entre las rocas en un punto próximo a
nuestra urbanización, un bloque de madera, sobrio, compacto, que simulaba ser
un barco botado para navegar a la deriva, o lo que es lo mismo, para no
navegar, sino dejarse llevar por las corrientes marinas y por el viento, hasta
donde Poseidón (o Neptuno) y Eolo tuvieran a bien disponer.
Como
el post queda ya un poco lejos de
éste de hoy (es del 18 de septiembre pasado), quien lo desee puede acceder rápidamente al mismo pinchando aquí encima para enlazar.
Ya
dijimos que el hallazgo de nuestro navío (decimos “nuestro”, porque nos
podíamos quedar con el pecio, y así lo hicimos) lo reportamos a Azti, siguiendo las instrucciones
grabadas en la cubierta. A partir de ese momento seguimos las novedades a
través de su página web:
http://lifelema.eu
Además,
desde entonces nos remiten igualmente algunas informaciones complementarias por
e-mail, como el que nos ha dado cuenta de la llegada de barcos como el nuestro
a las costas de Francia, en concreto a las playas de Vendeé (un departamento
situado entre la desembocadura del río Garona y la península de Bretaña), mediante
un enlace al periódico regional francés “Ouest-France”, en su edición vespertina del pasado 2 de enero de 2019, de la que extraemos la foto que ponemos hoy, pues bien, el texto de la noticia, como no puede
ser de otra manera, está en francés, y va copiado tal y como lo hemos recogido
del enlace (con solo una precisión preliminar:
una de las acepciones del verbo francés “échouer” es “quedar varado”, si bien,
la forma reflexiva del verbo (“s’échouer”) significa “embarrancar”).
“Pourquoi
ces petits bateaux en bois s’échouent sur les plages de Vendée
De drôles
d’objets s’échouent sur les côtes vendéennes. Ces petits bateaux en bois
participent au projet européen Life LEMA. Son objectif : comprendre les courants
du Golfe de Gascogne, afin de limiter la propagation des déchets de plastique
en mer et sur le littoral franco-espagnol.
Vous vous
promenez le long de la côte vendéenne. En particulier sur ces grandes plages
entre Les Sables-d’Olonne et Saint-Gilles-Croix-de-Vie. C’est grandiose,
magnifique, propice à la rêverie... Malheureusement, il y a cette pollution
qu’on ne peut s’empêcher de remarquer. Et qui revient après chaque tempête,
après chaque grande marée.
10 millions de tonnes de
déchets
La laisse de
mer réserve beaucoup de surprises. Des morceaux de bois flotté, des cordes de
pêche, des bouées, des bouteilles et sacs plastique, des micro-déchets... Selon
l’Union européenne, le ramassage de ces déchets coûterait 350 millions
d’euros aux collectivités par an.
L’Agence
européenne pour l’environnement (EEA) estime que chaque année, 10 millions
de tonnes de déchets aquatiques sont déversées dans les mers et les océans du
monde. 15 % des déchets déversés dans la mer sont rejetés sur la côte,
15 % flottent en surface et les 70 % restants coulent et sont
engloutis par les fonds marins.
Vous vous
promenez, donc. Sur le sable, vous regardez ces déchets. Il y en a un qui vous
intrigue. À première vue, c’est un simple morceau de bois d’une trentaine de
centimètres de long. Il a la forme d’un petit bateau. Sur la coque, cette
inscription : « Projet de recherche en
cours. Si vous me trouvez, contactez-nous. » Une adresse
mail vous permet de donner le numéro qui figure sur le petit bateau, et sa
position GPS exacte.
Un guide pour les collectivités
Ces petits
navires font partie d’un programme de recherche européen, Life LEMA, développé
depuis 2016 et jusqu’à fin 2019.
Parmi les
nombreuses activités du projet, de petits bateaux en bois sont jetés à la mer
dans le but d’en savoir plus sur la dynamique des courants sur la côte du Golfe
de Gascogne. Le projet est développé sur une zone précise. Life LEMA fournira
un guide méthodologique et des outils intelligents aux pouvoirs publics locaux
pour la gestion efficace des déchets aquatiques flottants dans les eaux du
sud-est du golfe de Gascogne, autrement dit d’un bout à l’autre du Pays Basque
espagnol et français.
Un millier d’objets flottants
identifiés
Cette
activité est menée par l’un des partenaires du projet, AZTI. Il a pour objectif
de jeter des bateaux en bois dans des sites spécifiques de haute mer afin
d’étudier les trajectoires suivies par les déchets aquatiques jusqu’à atteindre
nos côtes. « De cette manière, les petits bateaux
mis à l’eau à partir de différents points du Golfe de Gascogne suivront les
mêmes courants que les déchets aquatiques et atteindront la côte de la même
façon. »
À un an de la
fin du projet Life LEMA, Albaola Factory a mis au point 1.000 bateaux
qui ont été lancés et qui le seront au cours des trois années du projet. « Sur ces 1.000 navires, 600 naviguent déjà et
leur taux de récupération est de 40 %. Ce qui signifie que sur ceux qui
ont été lancés jusqu’à présent, il en reste plus de la moitié à
trouver ! »
Voilà un joli
but de promenade en ce début d’année ; la course aux petits bateaux
basques est lancée. Et puis un petit geste écocitoyen n’est jamais vain. Si
vous repérez autre chose que des bateaux, n’hésitez pas à ramasser. Il y a des
bacs à déchets le long des plages.”
Cuando este gran proyecto europeo concluya y se escriban las conclusiones será simpático comprobar como “La Sorrozuela” formará parte del itinerario recorrido por los barcos del proyecto; si nos dedicáramos a la política se podría decir la tontería esa de que “nos han puesto en el mapa de Europa”.
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